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ville de vanves - Page 809

  • UN 11 NOVEMBRE A VANVES SOUS LE CRACHIN ET LE VENT

    Cette 99éme commémoration de l’Armistice de 1914-18 avec l’hommage aux morts du passé et du présent s’est déroulé hier à Vanves sous vraiment un temps d’automne, un jour de marché, avec de nombreux vanvéens, toujours pas assez, et surtout des jeunes du CMJ et d’une classe du collège Saint Exupery, ainsi que huit porte-drapeaux, un record.

    Au carré militaire du cimetière, Paul Guillaud président de l’UNC et Jacques Landois(sur la photo)  ont lu le nom des morts pour la France de Vanves en 1917 dont Henri Isaac, René Audigier, Raoul Chenu, Jean Vigouroux auquel un panneau réalisé par le service des Archives rappelle le souvenir, et plus particulièrement du premier, dont le jeune conseiller municipal Erwan Martin a lu l’hommage d’un de ses amis et d’un maire adjoint de Vanves lors de ses obséques en 1917 devant le Monument aux Morts de Vanves.

    Tant le message du ministre délégué aux anciens combattants lu par Marie Françoise Goloubtzoff que  le discours du Maire de Vanves ont rappelé les faits marquants de 1917 : l’entrée en guerre des USA, la bataille de Vimy et d’Amiens avec les canadiens et les anglais, le désastre du Chemin des Dames (qui provoqua ces fameuses mutineries que rappelle le fameux film de Stanley Kubrick « Les Sentiers de la gloire » diffusé sur l’une des chaînes TV cette semaine) et surtout l’arrivée voilà 100 ans presque jour pour jour, de Georges Clemenceau à la tête du gouvernement, qui allait amener la France à la victoire un an après, et le calme dans les tranchées en soutenant les poilus grâce à de nombreuses visites sur le terrain.  

  • CENTENAIRE DE LA GUERRE 1914-18 A VANVES : 32 – LA VIE SE DEGRADE AVEC LA PENURIE

    Le Blog Vanves Au Quotidien rappelle au fil  de l’actualité qui marque l’année, les événements qui se sont déroulés voilà cent ans à l’occasion des célébrations du centenaire de la « der des der », depuis trois ans maintenant. Novembre 1917 est marqué par l’arrivée de Clemenceau à la tête du gouvernement, le début de la bataille de Cambrai...

    « Dans ce grand naufrage de tant de projets d’avenir, partout élaboré avec tant de soins, du moins nous reste t-il ici la consolation que les nôtres n’ont pas sombrés. Ils sont retardés, sans doute, mais ils se réaliseront » déclarait le maire Aristide Duru avec le rapporteur du budget, lors du vote du budget municipal 1918 qui s’élevait à 910 965 frs, équilibré grâce à une émission de 340 000 € de bons communaux. « La commission des finances a envisagé de dédommager les employés communaux pour surcroît de travail, dans la mesure où ils n’ont pas eu de repos pour ainsi dire depuis longtemps, tout en étant conscient de ne pouvoir faire plus »annoncait-il. D’un autre côté, le conseil municipal décidait de l’acquisition de coton pour la confection de chaussettes pour les soldats qui ont été  confectionnés par les petites filles des écoles communales, et l’ouvroir municipal, le magasin de l’habillement militaire installé à Vanves, ayant réduit la quantité d’étoffes attribué pour cette confection

    Mais les vanvéens, comme les parisiens, voient leur vie se dégrader. Les produits de première nécessité, comme nous l’avons vu avec le charbon hier, mais aussi l’essence, le sucre, la viande…commencent à manquer, contraignant les autorités à mettre peu à peu en place des cartes de rationnement, à interdire aux restaurant de servir de la viande. Sous l’impulsion d’Aristide Duru, la municipalité a organisé l'approvisionnement alimentaire, avec un comité pour enrayer la hausse constante des denrées de premières nécessité, créé un comité des actions agricoles qui a favorisé la culture de petits potagers, jusqu’aux pelouses et jardins de la mairie,  a distribué des légumes aux familles nécessiteuses, et fit ouvrir une boucherie «réfrigérée» par l'Union des coopératives en 1916 etc…

  • HOMMAGE AU GENERAL DE GAULLE A VANVES ET A COLOMBEY

    Isabelle Debré, viceprésidente du Conseil Départemental, et quelques militants gaullistes vanvéens se sont retrouvés devant la stéle du général de Gaulle au square Marceau,  jeudi soir pour déposer une gerbe, à l’occasion du 47éme anniversaire de sa disparition. Un hommage digne et simple, pas comme cette course à l’hommage à Colombey les Deux Eglises auxquels se sont livrés des personnalités politiques dont les partis ont toujours combattu Charles de Gaulle. A noter, une initiative intéressante de la Région qui a emmené une centaine d'élèves des lycées René Cassin (Paris), Henri Wallon (Aubervilliers), Eugène Hénaff (Bagnolet) et Samuel de Champlain (Chennevières-sur-Marne), et leurs professeurs à Colombey ce jour là, dans le cadre d’un partenariat avec la Fondation Charles de Gaulle, signé au mois de juin dernier, pour réaliser un parcours pédagogique autour de l'engagement, intitulé «Le général de Gaulle, un homme engagé». Ce projet vise à renforcer l'engagement citoyen des lycéens et à transmettre les valeurs de la République dans les lycées franciliens. Il s'agit, pour chaque lycée participant, d'organiser une série de 4 à 5 ateliers - répartis tout au long de l'année - autour des thèmes de la transmission d'une culture historique, mais également des valeurs citoyennes, avec un fil rouge : l'engagement gaullien. Ses lycéens sont ainsi des ambassadeurs des valeurs de la République au sein de leur établissement et de leur environnement, au quotidien.